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Le durcissement des attitudes populaires envers les immigrés m’a fait repenser au message qu’une centaine de prix Nobels ont lancé au monde lors du 100è anniversaire du Prix Nobel de la Paix, qui fut créé en 1901 et qui se terminait avec le titre de cet article. Ces éminents penseurs disaient notamment que « le plus grand danger que court la paix mondiale dans les années à venir ne découle pas d’actes irrationnels par des individus, mais des demandes légitimes des dépossédés de la planète. … Le temps est venu de nous détourner d’une recherche de sécurité unilatérale qui nous fait rechercher notre protection derrière les murs ».

Dans le monde où nous vivons, nous sommes tous responsables de tout envers tous. Cela n’est pas facile à accepter, encore moins de le vivre et de le traduire dans des actes politiques, économiques, commerciaux, éducatifs et autres. Pourtant, l’histoire nous montre que tant sur le plan personnel que collectif, il n’y a que deux façons de grandir : par la souffrance ou par la sagesse. Si la peur pousse les pays riches et les classes possédantes des pays en développement à continuer à monopoliser les privilèges ou à ne les partager qu’au compte-gouttes, c’est par la souffrance que tous apprendront. Si nous faisons du titre de ce blog une sorte de mantra collectif qui nous motive petit à petit dans toutes nos actions à tous les niveaux, nous avons encore les chances d’échapper à des ajustements beaucoup plus douloureux.

Mark Twain écrit dans Les Aventures du Passé, «Ils l’ont fait parce qu’ils ne savaient pas que c’était impossible». Alors il nous suffit de collectivement redéfinir le possible et de vouloir l’atteindre.