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Quand j’étais gosse, un des pires péchés que je pouvais commettre était de laisser des empreintes sales sur le tapis du salon. Peut-être est-ce une des raisons pour lesquelles je me méfie de laisser mes empreintes électroniques un peu partout. On ne sait jamais ce que Big Brother pourra en faire.

Ainsi le Wall Street Journal révèle qu’Amazon vient d’obtenir un brevet dont l’objectif est des « envois anticipés » : avant même qu’un client ait commandé un produit, on va commencer le processus de livraison, ceci en vue de raccourcir le délai qui décourage certains d’acheter en ligne. Amazon se baserait sur ses commandes antérieures précédentes, ses recherches sur le net et surtout le temps que sa souris a passé sur un objet.

Dans le même ordre d’idées, un professeur de management américain, Donald Kluemper, révèle que l’on peut prédire les performances d’une personne plus précisément sur la base de ses pages Facebook qu’avec la plupart des tests de personnalité. Et un consultant de Microsoft, Michel Kosinski de l’Université de Cambridge (GB) a même construit un outil informatique qui peut livrer un portrait intime d’une personne en fonction de ses « like » sur le même Facebook. Selon l’intéressé, il serait possible d’étendre sa méthode à toutes nos empreintes numériques, grâce aux technologies Big Data capables de traiter des milliards de données en très peu de temps (comme le fait la fameuse NSA américaine).

Personnellement, vu que je voyage chaque année aux USA, j’ai commencé à faire attention aux intitulés de mes e-mails, sachant qu’ils sont peut-être lus par la NSA comme je milite en faveur d’un condamné à mort noir innocent du Texas depuis 17 ans.
Alors, si on commençait à vivre autrement, même sur internet ? (Le prochain blog sera consacré à la désintoxication numérique).