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Lionel Fifield est un de ces Australiens qui vous fait vous réjouir d’être humain. Il est l’initiateur d’une pratique que j’ai moi-même adoptée pendant de très nombreuses années et que j’enseigne encore dans mes stages sur l’argent.

La plupart des gens connaissent au moins de nom la dime, cette très ancienne pratique consistant à donner 10% de ses revenus à la charité, ou un temple, une église, un mouvement. Le grand « hic » avec cette pratique institutionnelle est qu’elle tant à devenir mécanique et sans inspiration aucune, voire un acte accompli avec un lourd sens du devoir, ce qui en déforme complètement le sens et surtout en tue la joie.

Alors Lionel a « réinventé » la dime (que vous pouvez commencer en donnant 2, 3 ou 5% au lieu de 10%) de la façon suivante : chaque mois (ou chaque fois que vous recevez votre paie – dans les pays anglo-saxons c’est souvent tous les quinze jours), vous prélevez vos 10% et vous les envoyez à une personne (ou une action, une organisation) qui vous inspire réellement avec une lettre expliquant pourquoi cette personne vous inspire tellement. Et votre dime est toujours le premier 10 % de votre revenu, pas le dernier. Même pendant la période de 30 mois de chômage sans indemnités que j’ai passée entre 1990 et 93, j’ai continué à donner la dime de mes souvent très modestes revenus – et je n’ai jamais été en manque ! Car chaque fois que vous donnez quand votre porte-monnaie crie famine, vous affirmez l’abondance de l’univers et que cette abondance est votre héritage d’enfant de l’univers.

Une longue pratique m’a fait comprendre que la lettre est tout aussi importante – parfois bien plus – que l’argent lui-même.  La plus belle missive que j’ai reçue de toute mon existence est une très belle carte envoyée avec une dime il y a je pense au moins 15 ans, écrite à la main avec une encre dorée étincelante, qui est sur le rebord de ma fenêtre et que que je vois chaque jour !

Et cette carte est non signée ! 

En effet, la deuxième étape de la dime (mais vous pouvez commencer toute de suite à la pratiquer ainsi si le cœur vous en parle) est d’envoyer votre dime de façon anonyme ! Non seulement cela élimine complètement le petit ego, mais c’est comme un message à la personne à qui vous envoyez votre don que l’univers est totalement derrière elle/lui puisqu’il lui envoie de tels dons anonymes.

Pour moi, cette pratique, surtout quand j’ai passé à la dimension anonyme (il m’a fallu longtemps car le petit ego s’accrochait bien fort !) a été la source d’une joie immense.

Elle constitue pour celle ou celui qui la pratique une merveilleuse façon d’affirmer sa confiance dans l’abondance infinie de l’univers. Alors n’hésitez pas !  Lancez-vous à l’eau, je vous promets que vous ne le regretterez jamais