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blogdec20Non, soyons plus modestes : celle de notre planète !

Il semble de plus en plus que cela fonctionne au niveau collectif comme au niveau individuel : soit nous apprenons par la souffrance et/ou nos erreurs, soit par ce qu’on peut appeler la sagesse.

Ainsi en est-il de la crise par laquelle nous passons actuellement. Allons-nous collectivement apprendre la leçon merveilleuse - même si elle est également dure - que l’univers nous force à apprendre, ou allons-nous retomber dans nos vieux réflexes collectifs (même s’ils sont légèrement amendés,) de consommation effrénée ? Si nous n’apprenons pas rapidement, la secousse suivante risque d’être infiniment plus corsée. Car si l’environnement se met sérieusement au travail pour nous corriger, la crise du Covid apparaîtra en comparaison comme une gentille course d’école où on a été simplement privé du pique-nique de midi.

Nous avons construit toute une civilisation sur l’hyper-consommation. L’achat est devenu un des actes fondamentaux de tout citoyen. De cette façon, nous avons construit une économie qui à long terme signifie vraiment la mort de notre système par hypertrophie.

Or, actuellement, quand des responsables économiques de haut niveau disent en public (comme ce matin à la radio Suisse-romande), « un troisième confinement signifie la mort de l’économie » ils ont peut-être raison. Alors faut-il refuser un troisième confinement, dut-il être médicalement nécessaire, ou accepter qu’un modèle économique invivable à long terme est au bout du rouleau ?

Pourtant il y a fort longtemps, que, comme disent nos amis anglophones, « the handwriting is on the wall » les signes avant coureurs sont plus que visibles. En 1984 déjà, j’ai donné un cours d’été à des enseignants valaisans sur le thème « Vivre Autrement » (qui devint huit ans plus tard le nom générique de mes stages), tellement il était déjà claire à cette période que nous allions droit dans un mur. J’ai récidivé en 1994 avec mon premier livre publié chez  Jouvence « Découvrir les vraies richesses - pistes pour vivre plus simplement. »

La balle est vraiment dans notre camp - le camp de chacun.e de nous - comme citoyen.ne.s du monde. Et je peux commencer à agir en modulant ma consommation non sur les cris stridents des vendeurs du Black Friday et de tous ceux qui veulent nous convaincre que tel ou tel produit est indispensable à notre satisfaction, notre bonheur, notre stand social, notre bien-être, que sais-je, mais sur ce que je sais au fond de moi être mes vrais besoins et le chemin de vie et les objectifs que je poursuis.