• Entetestournante23 1
  • Entetestournante23 2
  • Entetestournante23 3
  • Entetestournante23 9
  • Entetestournante23 4
  • Entetestournante23 5
  • Entetestournante23 6
  • Entetestournante23 7
  • Entetestournante23 8

blogdec20

…  mais nous ignorons presque toujours dans quelles conditions elles sont produits, surtout les articles féminins, la grande mode ! Une organisation suisse absolument remarquable, Public Eye (pour trouver sur internet, tapez simplement : organisation Public Eye, Suisse) nous alerte depuis un demi siècle sur ce genre de questions. Personnellement, cela fait près de 40 ans que je suis membre de cette association innovatrice, courageuse (souvent la seule à dénoncer les abus dans les relations Nord-Sud) et qui entreprend un travail d’information absolument unique et d’une grande intégrité.

Dans son numéro de juin 2020, l’organisation décrivait l’impact extrêmement grave de la pandémie et des annulations de commandes par les grandes marques mondiales en Asie du Sud. La situation pour des millions de femmes surtout (l’essentiel des travailleurs du textile sont des femmes… et des enfants de cinq ans déjà qui nouent des fils de tapis à longueur de journée !) Nombre d’entreprises par exemple avaient déjà acheté les matières premières pour honorer les commandes passées par les maisons de mode occidentales   … qui ont, à cause de la pandémie, simplement annulé des commandes déjà passées, avec fermeture d’usines à la clé et des centaines de milliers de femmes et d’enfants, peut-être même des millions, totalement privé.es de leur gagne-pain. Certaines formes de travail forcé et d’exploitation inacceptable du travail des enfants sont bien documentées. Et rappellez-vous l’effondrement de l’immeuble du Rana Plaza à Dacca en 2013, utilisé pour la fabrication d’articles textiles, et au cours duquel largement plus de 1000 personnes, surtout des ouvrières, étaient décédées. Elles avaient pourtant le jour précédent averti les responsables de fentes apparues dans les murs. Mais honorer les contrats passait bien avant le bien-être des ouvrières.

Et ici en Europe, les fabriquants de mode imposent des cycles de plus en plus courts, afin que vous pousser à changer de fringues de plus en plus souvent. 

Vous pouvez de suite faire plusieurs choses : commencer à vous informer mieux sur un problème que nous avons à peine esquissé ici.

Apprendre à limiter sérieusement vos dépenses de mode, ce qui implique vous libérer intérieurement d’une publicité qui réussit à merveille dans son entreprise de manipulation du public. Commencer à adopter un modèle de vie plus simple. (Personnellement, je vis depuis plus de 55 ans, et avec un immense bonheur, une vie d’une grande frugalité, - ni voiture, ni télé, ni grands voyages de vacances, achats de vêtements de seconde main, etc.) 

Enfin suivre un de nos stages qui touche à cette question, comme : Gérer mon argent dans la liberté (8 mai), Se libérer du regard des autres (25-30 juillet dans un chalet à 2000m), Renforcer mon intention clé de la réussite (25 septembre), Comment je crée ma propre réalité (9 octobre), Rechercher la cohérence dans ma vie (10 octobre). 

PHOTO : le visage de cette femme exprime une beauté intérieure, une sérénité et un contentement profonds. Pourtant elle a passé toute sa vie dans la simplicité la plus radicale, porte les mêmes fringues depuis peut-être 20-30 ans et trouve son bonheur, non dans la consommation, mais dans la qualité de ses relations humaines et le profond respect dont elle est entourée.