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Il y a seulement quelques années, on parlait partout de la fin de l’ère du pétrole. Or, depuis peu de temps, la situation s’est complètement renversée et on parle maintenant de « déluge pétrolier » (Le Temps du 28 mars 2013). L’industrie pétrolière serait entrée dans une nouvelle ère d’abondance quasi sans fin, selon certains experts, grâce à de nouvelles ressources (par exemple d’immenses réserves d’hydrate de méthane piégé au fond des mers, les huiles de schiste, les sables bitumineux) et des techniques de forage innovatrices. Les Etats-Unis se couvrent de derricks et d’anciens champs pétrolifères retrouvent vie. Le retournement s’est produit en cinq ans à peine!

Mais cette manne pétrolière pourrait être un désastre pour l’environnement et gravement menacer la stabilité du climat.

Comment est-ce que je vais accueillir cette nouvelle?
Plutôt que de déprimer, chacun-e de nous peut se réjouir d’être un acteur potentiel dans le renversement de ce scénario catastrophe. Chacun-e de nous, par ses habitudes de consommation, est co-responsable (quel privilège!) de l’avenir de la planète. De même que la petite retraitée qui envoyait € 12 pour soutenir Roger (voir la rubrique POSITIF) contribuait sans vraiment en avoir conscience à sa sortie du couloir de la mort, de la même façon chacune et chacun de nous contribue par mille gestes anodins à alourdir ou alléger le bilan écologique. Alors, plutôt que de lamenter le «déluge pétrolier», célébrons notre capacité de citoyen-ne de la planète à faire la différence. Un océan est formé de trillions de gouttes. «Nul ne commit de plus grande erreur que celui qui ne fit rien en prétextant qu’il ne pouvait faire qu’une petit peu.»