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Au cours des dix derniers mois écoulés, j’ai aménagé un espace d’au moins 20 minutes par jour juste pour observer ma pensée.

Pas d’analyses, de synthèses, d’évaluations, de jugements.  Je ne juge ni ne crois aucune pensée ou sensation qui se présente pendant ce temps. Je laisse simplement ma conscience observer ce qui vient à l’esprit. Aucun effort pour retenir quelque chose ou la repousser. C’est de l’observation pure.

Une des choses dont j’ai pris conscience est combien ma pensée semble programmée contre cette démarche. Elle semble fonctionner par défaut, soit en :

  • croyant des pensées, les interprétant, créant toutes sortes de jugements, tout en tentant de contrôler
    tout le processus, ou
  • me tournant vers mes mémoires et restant avec elles pour me condamner ou imaginer un avenir meilleur.

Voici trois prises de conscience qui me sont venues par suite de cette pratique:

  • L’entendement conditionné a l’habitude de créer son propre ciel ou son propre enfer, tout à fait indépendamment de ce qui se passe vraiment.
  • Nous devenons esclaves soit de la poursuite d’un ciel qui nous élude soit de la tentative de briser l’enfermement d’une souffrance cyclique.
  • Par l’observation sans jugement, un espace pour la Grâce est créé à travers la journée qui permet le type de connaissance qui se repose intuitivement sur la révélation. (7 janvier 2013)