Le blog
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En 1954, un des plus grands penseurs du siècle dernier, Albert Einstein, écrivait : « Un être humain fait partie d’un tout que nous appelons l’univers. Il fait l’expérience de lui même, de ses pensées, de ses sentiments comme quelque chose de séparé du reste, une sorte d’illusion d’optique de la conscience. Cette illusion est une sorte de prison pour nous, nous restreignant à nos désirs personnels et à notre affection pour quelques personnes qui nous sont les plus proches. Notre tâche est de nous libérer de cette prison en élargissant notre cercle de compassion pour embrasser toutes les créatures vivantes et toute la nature dans sa beauté. »
La bonne nouvelle c’est que de plus en plus de personnes sont conscientes de cet impératif dont dépend la survie de notre race. Le défi c’est que le temps presse et que l’usage universel des portables pousse de plus en plus de gens à s’enfermer dans de petites bulles mentales qui les isolent des défis de notre époque (thème du prochain blog du 15 juin).
Car de plus en plus, la recherche scientifique nous fait découvrir à quel point tout dans notre stupéfiant univers est totalement relié, au-delà de tout ce que nous pouvions imaginer dans nos rêves les plus fous. Les arbres et autres plantes communiquent sans cesse de façon étonnante - par exemple sur les dangers les menaçant. Ma méditation pour le monde peut empêcher une personne à l’autre bout de l’Europe (ou du monde) de se suicider. « L’effet colibri » de mes achats, reliés à des millions d’autres, peut aider paysans du bout du monde à progresser vers plus de dignité. Les exemples sont tellement nombreux qu’ils rempliraient plusieurs livres.
Et nous découvrons avec émerveillement ce que certains de plus grands mystiques nous disent depuis la nuit des temps : tout est la manifestation de l’Un infini, mon corps, notre environnement … tout est LA Vie en train de se manifester.
Image by Stephen Coburn
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Celui qui est devenu sans conteste une des principales autorités morales et spirituelles de la planète a fait l’affirmation suivante qui résume un des aspects les plus malsains d’une société qui a par ailleurs des dimensions aussi extrêmement positives.
« Les personnes furent créés pour être aimées. Les choses furent créées pour être utilisées. La raison pour laquelle le monde est en état de chaos est parce que les choses sont aimées et les personnes sont utilisées. » Augmenter la consommation est devenu le mot d’ordre de pratiquement tous les gouvernements de la planète - et cela au dépens du bonheur et de l’environnement. Pourquoi sur pratiquement toutes les publicités montrant des gens, ces derniers ont-ils le sourire ? Parce que le message subliminal est : consommez et vous serez heureux. C’est tout simplement un mensonge. Et le résultat est une société où de plus en plus de gens souffrent de burn-outs, où les cabinets des psychiatres débordent et où tout le monde court du matin au soir, car « le temps c’est de l’argent » (Vraiment ?)
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Mike Dooley est un formateur anglo-saxon très connu qui envoie quotidiennement par internet de petits billets dans le domaine du développement personnel (theuniverse@tut.com). Un récent message du mois passé nous amène une note d’optimisme bienvenue. Parlant de ce qui semble être un monde de plus en plus troublé il écrit :
Ce que nous observons est la tempête avant le calme, des manifestations spontanées et imprédictibles d’une peur individuelle et collective causée par une demande réprimée pour un monde plus juste. Ce blocage temporaire découle du fait que beaucoup de gens s’attendaient à ce qu’un système cassé se corrige lui-même, oubliant que seuls les individus peuvent le faire.
Pourtant partout dans le monde nous voyons des étincelles causées par des gens qui se réveillent. Le géant endormi en nous tous est en train de se réveiller. Les changements merveilleux en attente se produiront rapidement dans la mesure ou nous nous transformons nous-mêmes et cela a déjà commencé. La seule chose nécessaire est qu’un certain nombre de personnes fassent pencher la balance en devenant plus conscients, plus responsables, plus transparents, laissant derrière elles de vieilles habitudes et en créant de nouvelles, afin que nous vivions nos rêves les plus fous - même si d’autres ne font rien.
Ne sentez-vous pas l’énergie qui monte plus chaque jour ? Maîtrisez-là en pensée, parole et action. Décidez ce que vous désirez et qui vous voulez être! Imaginez-le, parlez-le, agissez en conséquence Pour autant que vous le pouvez, suivez votre cœur. … Soyez plus concerné par la joie qui n’est éloignée que de quelques pensées, paroles ou pas. Ceci est votre droit de naissance. Vous avez déjà acquitté toutes vos dettes, le pendule penche vers vous et c’est maintenant votre tour.
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Peut-être que la prise de conscience la plus fondamentale de l’existence est la suivante : nous créons notre propre réalité et façonnons notre corps même par nos attentes et nos pensées - et cela au-delà de tout ce que nous imaginons Tout dans nos vies est aussi réel que nous le rendons : tout ce que nous voyons et entendons, ce que nous ressentons même, n’est jamais une donnée « objective » et n’a aucune autre réalité que celle que nous lui accordons.
Dans notre existence, minute après minute nous avons le choix entre le OUI et le NON, se sentir victime ou exprimer notre responsabilité, entre la complainte et la gratitude. Je n’hésiterais pas à avancer que la gratitude est notre principal outil pour rester dans le positif. Impossible de ressentir en même temps une authentique gratitude et la plus petite parcelle de négativité, de complainte.
L’ univers veut notre bien au-delà de tout ce que nous aurions osé jamais imaginer. Un nombre croissant de penseurs soulignent que dans cet univers, la Source (l’Intelligence cosmique inouïe qui crée et dirige tout) conspire à chaque instant à notre bien, pour notre bonheur, pour nous faire progresser vers des horizons qui dépassent notre imagination. Alors comment ne pas ressentir une gratitude profonde pour cette assurance si forte qui permet de reposer dans la confiance que toutes choses - quelles qu’elles soient - concourent à chaque instant à notre bien ? Comme le dit le fameux ouvrage Un Cours en Miracles, « Si vous saviez qui marche à vos côtés sur le chemin que vous avez choisi, la peur serait impossible »
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Jamais dans l’histoire de notre planète les êtres humains n’ont eu à faire face à une telle multitude d’informations, souvent contradictoires et anxiogènes, mais à l’occasion aussi positives (voir par exemple les nombreux sites d’informations positives … ou la rubrique POSITIF de ce site-ci !). Depuis l’arrivée d’internet, cette abondance est devenu un raz-de-marée. Chaque année nous consommons 10% plus d’informations et en 2020 nous en absorberons 32 fois plus qu’en 2004. (Le Temps du 23/3/2017). Une source nous dit de nous méfier de l’eau du robinet, une autre de l’eau en bouteilles de plastique. Les perturbateurs endocriniens cancérigènes seraient partout et les tampons hygiéniques seraient responsables de chocs toxiques pouvant être graves… Ne parlons même pas des pesticides omniprésents.
La multiplication d’autres informations, a priori positives, suscite elle d’immenses problèmes de choix, que ce soit dans le domaine de la nutrition, du développement personnel, de la spiritualité … la liste est quasi infinie. Les sources d’autorité traditionnelle, que ce soit la médecine ou les religions, sont remises en question parce qu’elles n’arrivent elles-mêmes plus à suivre.
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La presse de cette semaine nous révèle que les Suisses mangent beaucoup (trop de) viande, (780gr/ semaine, les hommes presque le double des femmes). 80 milliards de bêtes sont abattues par an dans le monde, soit deux mille par seconde, sans compter les poissons (dix fois plus).
Il convient donc de saluer le fait que, selon le site notre-planète.info le ministère de l’Environnement et des Forêts de l’Inde vient de reconnaître les dauphins comme des « personnes non humaines », et cela après avoir déjà exigé la disparition des tous les cirques du territoire indien, à cause de la maltraitance des bêtes dans tant de cirques. Cela représente un immense saut au niveau de l’évolution des consciences. Et c’est seulement un premier pas qui prédit un bel avenir au véganisme.
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Là, vraiment Pierre, vous déraillez complètement ! La médecine parle tous les jours de maladies incurables, les revues et sites scientifiques en sont pleins, et vous osez avancer une chose aussi farfelue.
Le hic, c’est que j’ai une formation scientifique et je crois fondamentalement à l’approche scientifique de la réalité. Je crois que la totalité de l’univers est régi par des lois rigoureuses, jusque dans les plus petits détails. Et c’est justement à cause de cela que je fais cette affirmation. Donc je ne crois pas plus aux maladies dites incurables qu’aux soi-disant miracles. Les deux termes expriment simplement notre ignorance face à des phénomènes régis par des lois que nous n’appréhendons pas encore. (Cas de la guérison de la sclérose en plaques dans la pratique de Joe Dispenza mentionnée dans ma dernière lettre circulaire).
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Il est réjouissant de voir à quel point le développement personnel - dont le sens profond est de se trouver soi-même dans sa véritable identité, non pas la façade sociale que nous présentons si souvent - se répand dans le monde.
Pendant les fêtes j’ai eu l’occasion de me plonger dans deux ouvrages que je voudrais recommander chaleureusement à tous les lecteurs de cette rubrique. Le premier est de Byron Katie, incontestablement une des premières figures dans le domaine développement personnel, et ce à l’échelle mondiale, Un univers qui vous veut du bien. Katie, comme elle se fait appeler, est la première grande figure du développement personnel chez qui je n’ai senti pratiquement aucun ego (j’ai eu l’occasion l’an passé de suivre un stage avec elle.) Ce petit ouvrage illustré avec un immense humour résume l’essentiel de la pensée si totalement originale de Katie. Tous les soirs en me couchant la dernière chose que je fais est de lire une page (quelques lignes en très gros caractères) de l’ouvrage et je recommence en boucle quand j’arrive à la fin.
Le deuxième est d’un auteur très peu connu en Europe, le Sud Africain Michael Brown, dont l’ouvrage, Le processus de la présence est en soi un cours de développement personnel tout à fait remarquable qui s’étend sur dix tranches d’une semaine que vous pouvez suivre seul, sans besoin d’aucune assistance extérieure, de soutien par internet, etc. Bien que je ne sois pas un tout débutant en développement personnel, j’ai moi-même commencé le processus et je me réjouis déjà des fruits qui, j’en suis certain, seront très riches.
Alors bon démarrage dans cette nouvelle année en compagnie de Katie et Michael !
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Après des années passées à animer des stages de développement personnel, je suis étonné du nombre de personnes qui se jugent souvent si durement, parfois même cruellement. Il y a de nombreuses raisons à ceci : une éducation parfois culpabilisante (surtout pour ceux qui ont eu une éducation religieuse sévère, ce qui fut mon cas), un sentiment d’échec, de vivre dans une société ultra-compétitive où il faut toujours faire mieux et où les médias projettent des images totalement artificielles de ce que c’est d’être dans le vent, à la page, de réussir, etc.
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LES « RAPPELS » ET LES RITES DU SOIR
La plupart d’entre nous vivons des rythmes de vie où il y a peu d’occasions de souffler et où le mental mène le bal du matin au soir à un rythme souvent endiablé et ininterrompu. Un rappel est un moment de pause intérieure que vous faites 2,3, 4 voire 5 fois dans la journée pour vous remémorer une vérité importante qui vous tient très à cœur et que vous voulez intégrer totalement à votre vie, comme par exemple « C’est la Source qui me ceint de force et qui rend ma voie parfaite » ou « Je suis amour et amour seulement et je réponds à toute situation quelle qu’elle soit avec la force tranquille et l’inspiration de l’amour. » Il est indispensable que ce soit une affirmation que vous ressentez comme vraie dans le cœur, non le mental. Et vous restez un instant avec cette vérité, vous la laissez vous pénétrer doucement. Ceci est particulièrement important pour celles et ceux qui sont sur un chemin spirituel.
Le soir, il est très utile et précieux d’avoir sur sa table de chevet un cahier où vous inscrivez les choses les plus positives qui se sont manifestées dans votre journée, depuis le chant particulièrement gai d’un oiseau où le beau sourire d’une caissière à un événement plus important. Je reviendrai d’ailleurs bientôt sur le thème de la gratitude, tellement cette dernière est l’anti-dépresseur par excellence.
Un deuxième petit rituel très précieux est celui de pardon inconditionnel. Passez en revue votre journée et efforcez-vous de pardonner à toute personne qui, consciemment ou inconsciemment, a pu vous faire du mal ou à qui vous en voulez (et ceci peut inclure bien sûr des politiciens ou des groupes ethniques). Pardonnez à la vie ou l’univers toute chose que vous n’avez pas su accueillir comme un cadeau. Et surtout, surtout, pardonnez-vous vous même pour tout manquement à vos objectifs, vos idéaux ou toute autre chose que vous pouvez vous reprocher.
Finalement, si cela correspond à votre vision des choses, terminez en affirmant votre nature spirituelle et divine totalement aimante, innocente et bonne.
Si vraiment vous pratiquez ces petits rituels du matin et du soir avec une grande régularité, je vous assure que cela fera une différence significative dans votre vie.
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Je voudrais partager avec vous quelques petits « rituels » que je pratique moi-même qui peuvent tellement enrichir votre journée et la mettre sur un pied ferme dès le départ. Il y en a quelques uns pour le réveil, d’autres pendant la journée (ce qu’on appel des « rappels ») et d’autres pour le soir au coucher.
Avant de me lever, je fais 15-20 minutes de respiration consciente couché dans mon lit qui sont en même temps une forme de méditation inspirée par Swami Prajnanpad, un des maîtres d’Arnaud Desjardins, le grand maître spirituel français décédé il y a quelques années. C’est une méditation basée sur la puissance du OUI, que certains décrivent comme le mot le plus puissant du langage humain. A l’inspire, vous pensez « Oui au nouveau et… » puis à l’expire : «… oui au vieux qui part », ce qui est une façon d’accueillir positivement TOUT ce qui va se passer dans la journée.
Puis, toujours couché et totalement éveillé, je dis à haute voix : « Quelle grande et glorieuse aventure m’attend aujourd’hui » et je répète le dicton amérindien : « Rends grâces pour les bénédictions cachées qui sont déjà en route pour venir à toi. » Ensuite je me lève et les jambes écartées et les bras en V, je dis de façon ferme et résolue « Oui, MERCI à tout ce qui va arriver dans la journée ». Ceci est basé sur la compréhension que nous vivons dans un univers infiniment bienveillant qui veut notre bien au-delà de tout ce que nous pouvons même imaginer. Et il est très important que toutes ces phrases soient prononcées avec une totale conviction - qui viendra chez certains petit à petit seulement. (Suite dans le blog du 15 janvier)
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“Salut mamie, je voulais juste te téléphoner pour te dire que je commence mon nouveau travail demain? Et figure toi que j’aurai même droit au chômage.
“Et c’est dans quel domaine chérie?”
“Et bien c’est un salon de massage un peu particulier où comme hôtesse j’aurai à faire des câlins très spéciaux à toute sortes de messieurs.”
Cette conversation à peine surréaliste pourrait un jour avoir lieu chez nous si la proposition de certains institutions de faire du "sex work" un travail comme les autres… avec rémunération pour manque de clients… était acceptée.
Certains dans leur ignorance profonde de l’histoire vont jusqu’à parler de la prostitution comme du plus vieux métier du monde, alors que ce dernier n’est apparu qu’avec l’arrivée des premiers grands centres urbains, des dizaines de milliers d’années après la chasse, la pêche et l’agriculture et d’autres activités de base.
Je ne vais pas dans un bref blog faire le procès de cette activité mais je voudrais dire avec la plus grande fermeté que l’on ne devrait jamais accepter de la banaliser comme une plaie qui a toujours existé au même titre que la guerre et qui sera toujours avec nous, simplement parce que dans leur immense confusion nos sociétés ont perdu une grande partie de leurs repères moraux. Car elle est liée, entre autres dommages, à une immense violence, que ce soit la prostitution « ordinaire », ou les « abattoirs » où des femmes reçoivent des dizaines et des dizaines de « clients » à la chaîne (j’ai eu des témoignages dramatiques et directs de ceci en Afrique du Nord, mais ils existent certainement aussi dans de grandes villes européennes).
Comment répondent nos gouvernements qui ont ratifié "La Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des Femmes", qui stipule dans son article 6 « Les Etats parties prennent toutes les mesures appropriées, y compris des dispositions législatives pour réprimer sous toutes leurs formes, le trafic des femmes et l'exploitation de la prostitution des femmes ».
Quel privilège pour chaque homme qui lit ce blog, de savoir qu’avec chacune de ses pensées concernant la femme et les femmes, il soutient ou aide à démanteler cette pratique.
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Ce grand homme de culture américain devenu, dans toute l’histoire universitaire des USA, le premier non médecin à être nommé dans une faculté de médecine, Norman Cousins, qui devint un spécialiste renommé dans la façon de prononcer un diagnostic, disait qu’on pouvait signer l’arrêt de mort d’un patient simplement dans la façon de poser ce dernier. « Madame, votre maladie est incurable. Vous devrez vivre avec, c’est tout ce que je peux vous dire » (sans la moindre trace d’empathie). « Monsieur, vous pouvez contacter votre notaire. Vous serez morts dans trois mois. » De tels diagnostics sont là des opinions individuelles, basée sur une sélection extrêmement limitée d’informations fortement biaisées, essentiellement à base matérialiste. Cela n’a strictement rien à faire avec la science.
La médecine est dans le meilleur des cas un grand art, et heureusement qu’il y a bien des praticiens qui se rangent dans cette catégorie. Mais hélas dans encore trop de cas …
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Nous vivons dans une société où, paraît-il, il « faut » être sans arrêt connecté. Il faut envoyer un « like » sur Facebook à la dernière photo postée par votre copine la montrant avec son compagnon au sommet de la Tour Eiffel, il faut dire dix fois par jour « Salut » comme pour montrer qu’on existe, il faut à tout prix donner son avis à 50 ou 5000 personnes sur le dernier film de… ou les dernières frasques de Donald Trump. Combien passent leur vie à nourrir leur compte Instagram, Snapchat ou Facebook comme si c’est cela qui leur donnait une existence ? Comble du comble, Le Temps du 20 octobre mentionnait que Facebook Messenger va suggérer … des sujets de conversation à ses clients ! On croit rêver, mais non c’est bien vrai.
Derrière cette frénésie de fausse communication (et je ne mentionne que la pointe de l’iceberg) il y a une immense peur de la solitude, une profonde insécurité concernant son sens d’identité et son image de soi. Les Américains one inventé un terme pour cette classe de personnes, qui sont les FOMO (« fear of missing out » peur de manquer quelque chose) et certains leur opposent les JOMO (« joy of missing out ») qui définit ceux que leur indépendance d’esprit et leur ancrage intérieur solide permet de s’abstraire de cette course sans fin vers, au bout de la route, l’abîme intérieur.
Le psychiatre Gérard Maqueron souligne que « dans cette société brouillonne et bruyante, la solitude devient synonyme de liberté, créativité, réflexion. »
En ce qui me concerne, la seule chose qui importe vraiment est : est-ce que je suis en ce moment connecté à la Source, cette Présence intérieure qui me nourrit sans cesse, me rassure lors des passages difficiles, jubile en moi quand la vie me sourit, ce qu’elle fait de plus en plus à mesure que cette connexion s’approfondit. J’ai une amie merveilleuse qui s’occupe de ma très modeste page Facebook, car il semblerait que c’est un besoin de survie professionnelle m’a-t-on dit. Cela me laisse plus de temps pour ma longue méditation matinale qui est plus important que mon petit déjeuner car j’y trouve la nourriture qui rassasie totalement.
La chose la plus merveilleuse avec cette démarche d'approfondissement intérieur c'est que plus on la poursuit, plus on est automatiquement relié à toute vie, non seulement tous les êtres humains mais les animaux et la nature, car à un niveau invisible, TOUT EST UN.
Mon lointain devient mon prochain.
Je doute que Facebook offre jamais ce service.
NB : Pour continuer cette réflexion sur être branché à sa Source, rendez-vous ce samedi à mon stage Vivre ma spiritualité au quotidien à Collex par Genève.
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Indépendamment du fait que dans le cours de l’histoire tous nos ancêtres sans exception ont été des migrants, la Suisse dépend pour sa simple survie démographique d’un apport régulier de ces derniers. En effet, il faut un peu plus de deux enfants par femme pour atteindre une population stable (Suisse : 1,52, contre près de 7 pour le Niger et 0,81 pour Singapour). Nous en sommes donc bien loin. Sans cet apport, les Suisses disparaîtraient gentiment de la face de l’Helvétie !
Mais de nombreuses études scientifiques montrent que la fermeture des frontières est non seulement très dommageable en termes de vies humaines ou de droits de l’homme (qu’on pense à la Syrie exsangue), elle est financièrement onéreuse et fort dommageable pour les économies concernées. Que ce soit en termes de professionnels de haut niveaux ou d’ouvriers sans qualification, les migrants apportent une bouffée d’oxygène indispensable à nos économies.
Comme le dit une des meilleures spécialistes contemporaines des migrations, Catherine de Withold de Wenden, directrice d’études et de recherches au Centre d’études et de recherches internationales à Sciences Po à Paris, la mobilité actuelle est gagnant-gagnant. « On peut… se réjouir de la mobilité, en profiter comme d’une opportunité : c’est un bien public mondial ». En 2012, les migrants ont envoyé à l’échelle du monde une somme estimée à 400 milliards de dollars, soit trois fois l’aide publique au développement la même année. … Toutes les analyses coûts/avantages de l’immigration montrent qu’en tenant compte de tous les paramètres, y compris l’aide sociale et la santé, la migration rapporte beaucoup plus qu’elle ne coûte. »
Et ne parlons pas de l’immense apport culturel, artistique, musical, gastronomique de cette immigration. Si nous devions nous contenter en Suisse du yass, du yodel, de la fondue et de la raclette avec un peu de lutte suisse et de nappes brodées par de gentilles Vreneli, même en y ajoutant une bonne dose Swatch et de chocolat, nous serions plus que perdants.
- Écrit par : Pierre
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Pourquoi dans notre culture occidentale est-ce que c’est si difficile de s’aimer soi-même sans arrière pensée aucune, d’accepter la beauté que chacune et chacun porte en soi ? Pourquoi est-ce que j’entends depuis des années des gens me dire dans mes stages « Mais c’est égoïste de s’aimer ! » alors que c’est juste le contraire. On ne peut vraiment aimer les autres que si l’on commence par soi-même, comme nous le disait un grand avatar il y a 2000 ans.
Une dimension décisive de cette difficulté à s’aimer est un arrière-plan culturel qui a baigné pendant près de 1600 ans dans une atmosphère où le péché et le faute étaient omniprésents. Il faut lire le pavé extraordinairement documenté et fouillé de l’historien français Jean Delumeau (plus de 700p.) Le péché et la peur, la culpabilisation en Occident, XIII –XVIII è siècles pour en devenir conscient. Cette culpabilité, cet égrégore ou forme mentale qui est comme une sorte de brouillard invisible, persiste dans le subconscient collectif de nos sociétés même si ces dernières sont presque totalement déchristianisées, et on peut être un athée militant et le subir inconsciemment.
Pourtant, il est très difficile de faire des progrès significatifs dans le domaine de son propre développement personnel, sans même parler des relations sociales, tant que l’on n’a pas exorcisé les vieux démons de la culpabilisation, du rejet de soi, du manque d’amour pour la personne superbe que vous êtes au fond de vous-même, quelles que soient votre trajectoire passée et les apparences extérieures. Et aujourd’hui, grâce au développement personnel, chacun peut prendre le taureau par les cornes et faire face avec succès à ses vieux démons et au juge intérieur et les congédier pour trouver le chemin de la liberté intérieure si merveilleuse d’une personne qui sait vraiment s’apprécier et se chérir.
(Nous offrons un stage sur ce thème à Lausanne le samedi 19 novembre, et le 26 novembre sur le thème apparenté de l’image de soi.)